Une série de grands travaux menacés.
Publié le Par Jennifer Declémy
Crise oblige, le Gouvernement est contraint de renoncer à une série de grands travaux. Une commission réfléchit actuellement aux projets qu'on peut abandonner, au moins pour le moment.
Etant donné le contexte de crise et de rigueur, le Gouvernement Ayrault se voit contraint de tailler dans les dépenses, dont celles de plusieurs grands travaux prévus de longue date, mais dont les coûts, trop importants, incitent l'exécutif à surseoir à leur exécution. Une commission a été spécialement réunie pour dresser une liste des grands travaux auxquels il est possible de renoncer. Le rapport est attendu dans environ six mois.
"Le Gouvernement n'aura pas d'autres choix que d'abandonner certains projets" expliquait cet été le ministre du budget, Jérôme Cahuzac. Dans le viseur du Gouvernement, certaines lignes d'autoroutes, le canal Seine-Nord ou encore de nouvelles lignes TGV, comme celle devant relier Nice à Marseille. Pour le ministre des transports, Frédéric Cuvilier, les projets les plus menacés restent ceux "qui n'ont jamais existé que sur le papier".
Seul le projet de TGV Bordeaux-Toulouse semble hors de danger à l'heure actuelle, tout comme la ligne Lyon-Turin conserve toutes ses chances étant donné les déclarations récentes de François Hollande et Mario Monti. Les projets les plus menacés sont ceux qui ont fait l'objet de contestations de la part des collectivités, à l'instar de la liaison Tours-Bordeaux jusqu'à l'Espagne, les autoroutes Lyon-Saint-Etienne ou encore l'achévement du pérphérique de Caen.