Jean-François Copé assume une droite décomplexée.
Publié le Par Jennifer Declémy
Le secrétaire général de l'UMP assume son expression "racisme anti-blanc", illustration de la "droite décomplexée" qu'il veut incarner.
Jean-François Copé est revenu ce matin sur la polémique causée par l'expression "racisme anti-blanc" qu'il utilise dans son livre à paraître la semaine prochaine, en assumant cette expression et en affirmant vouloir incarner "une droite décomplexée".
"J'assume une droite décomplexée, une droite républicaine qui a toujours récusé l'alliance avec le Front national et qui dans le même temps vous dit je ne vais pas m'interdire de parler des sujets qui angoissent les gens" indique l'ancien ministre du budget pour qui "on ne va pas tourner autour du pot : on ne veut pas entendre qu'il y a un vrai problème de sécurité, un vrai problème dans certaines écoles de nos quartiers. La république ne peut pas se permettre de telles dérives".
"Le racisme anti-blanc se manifeste dans certains quartiers par un regard, une agression, une insulte, qui donne envie à un certain nombre de nos compatriotes de fuir le quartier où ils habitent parce qu'on leur fait comprendre qu'ils ne sont pas chez eux. C'est inacceptable (...) Je me référe au terrain, à ce que j'entends comme député-maire de Meaux. Je me dois de dire la vérité, de dire les choses comme elles sont" a également insisté le candidat à la présidence de l'UMP qui a choisi de se placer sur un terrain très droitier pour mieux séduire les militants, qui sont presque 70% à désirer des alliances avec l'extrême-droite.