Le non-cumul des mandats a du mal à passer au PS.
Publié le Par Jennifer Declémy
Après François Rebsamen et Gérard Collomb, c'est au tour de Christophe Bourquin de défendre le cumul des mandats, contre la promesse de campagne de François Hollande.
Le sénateur socialiste Christophe Bourquin, également président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, a défendu aujourd'hui le cumul des mandats, alors que son parti a adopté la règle de non-cumul qui est supposé être appliqué durant le quinquennat de François Hollande.
"Si demain nos parlementaires ne sont pas issus des collectivités locales, ils seront tous des énarques, des gens issus de Sciences Po, ils seront de Paris" a ainsi argumenté l'élu socialiste lors de l'ouverture des XVe assises de l'association des petites villes de France. "Ah, comme il serait tranquille pour nos dirigeants s'ils avaient devant eux des parlementaires indépendants des collectivités locales" a-t-il ensuite ironisé, prenant ainsi clairement ses distances avec la position de son parti.
"Nous, représentants des collectivités locales, nous pouvons apporter notre témoignage au Sénat ou à l'Assemblée nationale" défend Christian Bourquin, qui rejoint ainsi les rangs de François Rebsamen et Gérard Collomb, les maires PS de Dijon et Lyon, qui militent pour le maintien du cumul des mandats.