Des responsables PS critiquent le mode de succession de Martine Aubry.

Le départ de Martine Aubry de la direction du Parti socialiste lors du prochain congrès de Toulouse en octobre suscite de nombreuses interrogations quant à la personne qui va alors prendre sa place. S'il n'y a que deux candidats officiellement en lice, à savoir Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, plusieurs responsables socialistes s'insurgent contre le mode de désignation du successeur de Martine Aubry...qui sera choisi par la maire de Lille après consultation de l'Elysée et de Matignon.

 

D'abord il y a Harlem Désir en personne, qui a réclamé hier un "vote ouvert" des militants car "la légitimité du futur premier secrétaire doit procéder de ce rassemblement des socialistes qui se seront exprimés par un vote démocratique". Plusieurs caciques du parti lui ont alors emboité le pas pour faire connaitre leurs protestations quant à l'absence de vote des militants du PS. Ainsi, le président socialiste de la région Rhône-Alpes, Jean-Jac Queryanne, n'a pas hésité à déclarer espérer que le choix de Martine Aubry "ne sera pas circonscrit à un simple processus à la nord-coréenne".

 

Le porte-parole du PS lui, le sénateur David Assouline, a rappelé que la motion de rassemblement serait soumise au vote des militants ainsi que toutes les autres, s'il y en a. Mais dans la réalité des faits on sait déjà que c'est la motion Ayrault-Aubry qui l'emportera.