Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Jean-François Copé officialise sa candidature à la présidence de l'UMP.

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image ©


Ce midi à Châteaurenard, le secrétaire général de l'UMP a officialisé sa candidature à la présidence de l'UMP, tout en prenant soin d'égratigner son plus sérieux rival François Fillon.

La bataille est désormais officielle entre Jean-François Copé et François Fillon pour prendre la succession de Nicolas Sarkozy à la tête de la droite républicaine. Lors d'une réunion publique dans les Bouches-du-Rhône, à Châteaurenard, le député-maire de Meaux a rendu officiel ce que l'on savait déjà depuis plusieurs mois.

 

"Je vous l'annonce : aujourd'hui je suis candidat à la présidence de l'UMP. Candidat pour rassembler tous les talents de notre famille politique, dans sa diversité. Candidat pour conduire une opposition qui colle aux réalités du terrain, qui n'a pas froid aux yeux, qui est sans concession, sans complaisance. En un mot, une opposition totale, une opposition tonique. Candidat pour vous emmener vers la victoire en 2014" a annoncé non sans fierté Jean-François Copé devant près de 2 000 militants, dont 70 parlementaires.

 

Et pour bien se différencier de François Fillon tout en taclant ce dernier, le député UMP a affirmé "je m'inscris clairement dans la continuité de Nicolas Sarkozy, là où François Fillon prend ses distances. Je ne veux pas que l'on brade l'héritage". Autre différence, c'est le positionnement par rapport à l'échéance électorale de 2017. "Si je suis candidat, c'est d'abord pour amener l'UMP à une vague bleue aux élections intermédiaires de 2014, à l'image de ce qu'avaient fait le RPR et l'UDF en 1983. Il y a une dynamique à reconstruire. Fillon est dans une logique de 2017 plus que 2014" souligne ainsi Jean-François Copé.

 

"Je compte assumer une droite décomplexée, républicaine et moderne, qui lutte contre le politiquement correcte de la gauche bien-pensante. Cela veut dire s'opposer sans états d'âme au communautarisme et à l'assistanat. Et je continuerai de refuser de voter socialiste face à l'extrême-droite alors que les socialistes n'hésitent pas à s'allier avec l'extrême-gauche" a enfin affirmé le candidat.