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Jean-Marc Ayrault répond aux impatients.

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image © Reuters


Dans un exercice de questions-réponses avec les jeunesses socialistes, le Premier ministre a tenté de calmer les critiques et de répondre aux impatients.

Alors que les critiques et impatiences commencent à monter dans les rangs socialistes après trois mois de gouvernement en demi-teinte, le Premier ministre a tenté de déminer le terrain en répondant à tous ceux qui ne sont pas satisfaits par l'action de la gauche au pouvoir. Se prêtant à un exercice de questions-réponses avec le MJS, Jean-Marc Ayrault s'est montré offensif pour mieux faire taire les critiques.

 

"Les impatiences sont légitimes" reconnait l'ancien maire de Nantes pour qui cependant "il faut savoir ce qu'on veut mais donner des signes de confiance, ce sont des mesures d'urgence". Il faut "inscrire l'urgence dans la durée" insiste l'élu socialiste qui prend toujours autant de plaisir à taper sur le bilan laissé par la droite mais qui, malgré la situation très grave, "ne veut pas être le Premier ministre du tournant de l'austérité".

 

Et en signe de gages, Jean-Marc Ayrault reparle du mariage pour tous et du non-cumul des mandats, engagements de campagne de François Hollande qu'il promet de faire voter dans les prochains mois, avant de passer au sujet nettement plus épineux du traité budgétaire européen que le Gouvernement veut faire voter à l'ensemble des parlementaires socialistes. "Je sais que ça soulève des interrogations et des débats" concède le chef du Gouvernement, "mais toute la construction européenne a été une succession de compromis (...) Est-ce que les lignes ont bougé ? Oui ! Les lignes ont profondément bougé et c'est ça qu'il faut consolider" martèle le Premier ministre qui rappelle que François Hollande a "gagné" entre autres "un pacte de croissance, une taxe sur les transactions financières". Pour le moment, ça ne convainc guère les rangs de l'aile gauche du parti...