François Hollande en perte de vitesse auprès des classes populaires.

Ce sont les ouvriers et les français des classes moyennes qui se montrent les plus méfiants vis-à-vis du nouveau président. En perte de popularité dans certains sondages (un dernier paru hier accuse au contraire une hausse), François Hollande subit de plein fouet les effets de la crise et du chômage massif qui le discréditent quelque peu dès le début de son mandat.

 

Les ministres et l'entourage pourtant se montrent confiants, estimant que pour le moment le président n'a commis aucune faute politique ou économique, mais subit simplement le contrecoup du difficile contexte économique et social du pays. Le président en personne confiait vendredi en Corrèze "je suis au tout début (....) mon parcours va sans doute avoir des montagnes à gravir, des endroits qui vont être difficiles à négocier, des virages mais je préfére tenir les engagements et les garder tout au long de la route. Ensuite on jugera à l'arrivée".

 

Le divorce entre les classes populaires et la gauche remonte cependant à plus d'une dizaine d'année à présent et si ces dernières ont préféré François Hollande à Nicolas Sarkozy lors du second tour de l'élection présidentielle, au premier tour beaucoup ont préféré l'extrême-droite xénophobe des Le Pen ou la gauche de Jean-Luc Mélenchon, inscrivant ainsi leur désaveu des socialistes vu souvent comme guère différents de la droite. Devant cet écueil, François Hollande veut parier sur la durée et demande un bilan qui ne soit tiré qu'en fin de mandat. C'est long pour certains.....