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L'UMP doit réduire ses dépenses.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Après leurs défaites présidentielle et législative, le principal parti de la droite, désormais passé dans l'opposition, se voit contraint de faire de sérieuses économies.

Il n'y a pas que les français qui doivent faire des économies et subir la rigueur. L'UMP, désormais passé dans l'opposition pour la première fois depuis sa création, est en effet contrainte de faire de sérieuses économies alors que son financement public a considérablement diminué après les défaites présidentielle et législative.

 

"Ce que demande l'on demande au Gouvernement pour la France, il faut que nous l'appliquions pour l'UMP. Nous n'avons pas le choix" explique le trésorier du parti, Dominique Dord dans la mesure où "la trésorerie du parti est au plus bas". Avec un financement public passé de 35 à 23 millions d'euros par an, plus une forte amende à payer pour manquement à la parité lors des élections législatives, le parti doit aussi compter avec environ 100 000 adhérents de moins qu'en 2007, soit autant de cotisations en moins sur lesquelles compter.

 

Pour faire des économies, les responsables UMP ont déjà réduit les effectifs qui passent de 145 à 100 personnes travaillant à plein-temps pour le parti. Des universités d'été ne seront pas non plus organisées cet été pour faire des économies (et éviter les images de division et de tension) et le vote de novembre se fera par urnes et bulletins papier au lieu du vote électronique.

 

Le trésorier du parti va cependant plus loin en préconisant des économies drastiques : augmenter le montant des cotisations ou encore baisser les dotations aux clubs et mouvements. Mais le poste de dépense le plus élevé reste l'achat du siège rue Vaugirard à 40 millions d'euros effectué l'année dernière, avec des traites courant sur dix ans.