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Roms : François Hollande prié de mettre un terme aux mesures transitoires

Publié le  Par Julie Catroux

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La sénatrice EELV de Seine-Saint-Denis, Aline Archimbaud a présenté mercredi dernier une proposition de résolution ayant pour objectif de favoriser l’accès des Roms au travail et à la formation.

 

«L’emploi est le problème numéro 1. Nous souhaitons que les Roms puissent bénéficier ni plus ni moins des mêmes droits que les autres citoyens européens vivant en France. Cela passe par la suppression des mesures transitoires créées par le précédent gouvernement»,  a expliqué Aline Archimbaud, sénatrice EELV de Seine-Saint-Denis. Le précédent gouvernement avait en effet pris en 2007 des mesures transitoires qui obligeaient les Bulgares et Roumains à avoir des revenus, donc un travail, s’ils voulaient séjourner plus de trois mois en France. Mais les autorisations de travailler prennent beaucoup de temps à être accordées, entre six et neuf mois. Cette obligation d’autorisation a été fortement critiquée par certaines associations comme la Halde, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et aussi le Parlement européen.

 

Au coté de la sénatrice de Seine-Saint-Denis, Laurent el-Ghozi, fondateur de l’association Romeurope croit en l’élection de François Hollande à la tête de l’Etat pour améliorer la situation très précaire des Roms. «Pendant la campagne, il nous a écrit pour signifier que ces mesures transitoires seraient supprimées. Techniquement, c’est facile à faire, et politiquement aussi. A la limite, il n’y a même pas besoin d’en parler puisque personne ne se préoccupe de la situation des Roms, qui est un problème fabriqué par le précédent gouvernement.»

 

Laurent el-Ghozi a adressé vendredi une note au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ainsi qu’à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur dans laquelle il dit  vouloir envisager ce dossier «avec mesure, sérénité et sans stigmatiser».