Législatives : le FN fait moins bien qu’en 1997.
Publié le Par Jennifer Declémy
Avec un score inférieur à celui de 1997, et malgré l'emballement médiatique, il s'avère que le Front national fait moins bien que par le passé, notamment en 1997 où le nombre de triangulaires avait été bien plus conséquent.
Ils espéraient une vague bleue marine qui envahirait la France mais c’est plutôt une vaguelette sans étincelles qui a jailli des urnes hier soir. Avec un score aux alentours des 13%, l’extrême-droite du clan Le Pen s’assure des financements publics, mais ne devrait avoir aucun député à l’Assemblée et surtout, ne s’impose « que » dans une soixantaine de circonscriptions, soit bien moins qu’en 1997, qui reste la meilleure année électorale pour l’extrême-droite.
En termes de projection de sièges, le FN devrait avoir entre zéro et trois députés, soit un poids politique au Parlement équivalent à rien du tour. Si certains candidats s’imposent en tête, ils ne sont cependant pas bien placés pour espérer l’emporter le 17 juin au soir. Ainsi Marine Le Pen devrait être battue par le socialiste Philippe Kemel ; Louis Aliot, qui s’impose dans une triangulaire à Perpignan, n’est pas en situation de l’emporter, pas plus que Florian Philippot à Forbachs qui affronte la gauche au second tour qui ne devrait avoir aucun souci à gagner. Reste Marion Le Pen et Gilbert Collard qui sont dans des contextes plus favorables mais où l’issue du scrutin reste très incertaine. Ainsi, l’avocat médiatique, qui est passé par tous les partis politiques possibles et imaginables, ne devrait pas l’emporter si le candidat UMP maintient sa candidature. De même, dans la circonscription de Carpentras, Marion Le Pen est talonnée par le candidat UMP et dans le cas du retrait de l’adversaire socialiste au profit d’un front républicain, la droite parlementaire et républicaine devrait l’emporter