Présidentielle : François Fillon refuse de prendre parti contre les syndicats.
Publié le Par Jennifer Declémy
Contrairement au chef de l'état sortant, le Premier Ministre François Fillon a refusé ce matin de rentrer dans un discours anti-syndicats.
Une fois de plus le président sortent et le Premier Ministre s'oppose, le dernier faisant preuve de davantage de souplesse dans ses propos politiques. Alors que Nicolas Sarkozy est quasiment rentré en guerre contre les syndicats dont il dénonce l'activisme politique, François Fillon lui fait preuve de davantage de modération en refusant de rentrer dans une telle logique anti-syndicale.
"Nous devrions éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats (...) je n'aime pas qu'on critique les syndicats en tant que tels" a ainsi déclaré l'élu de la Sarthe au micro de RTL ce matin, prenant clairement ses distances avec le chef de l'état qui, la même l'heure presque, expliquait "les dirigeants ou les permanents de la CGT qui appellent à voter pour un candidat (...) trahissent le cause du syndicalisme".
Les tensions montent entre l'exécutif en place et les syndicats, alors que se préparent les rassemblements du 1er mai auxquels prendront par le président sortant et les syndicats qui espérent bien mobiliser davantage que la majorité sortante. L'annonce par le président de la république d'un rassemblement pour célébrer le "vrai travail" avait mis le feu aux poudres dans les relations déjà très troubles entre Nicolas Sarkozy et les responsables syndicaux.