Nicolas Sarkozy veut être ferme contre l'islam radical.

Toujours enclin à surfer sur le thème de l'insécurité, Nicolas Sarkozy a décidé, à trois semaines du premier tour de la présidentielle, de se montrer très ferme face à la "menace de l'islam radical", quitte à surjouer la partition, qui n'intéresse d'ailleurs toujours pas les français.

Hier en déplacement dans le Doubs, le président sortant a assuré son auditoire de toute la fermeté de l'état, alors qu'un coup de filet dans les milieux islamistes avait eu lieu le matin même. Promettant que ce n'était pas un simple coup de communication, comme beaucoup le pensent, le président a martelé "le message est clair, nous ne laisserons rien passer, il y aura d'autres évènements, notre devoir c'est d'assurer la protection des français".

"Il faut bien faire attention, à ce que les français ne cèdent ni à la colère, ni à la vengeance, ni à l'amalgame. Nos compatriotes musulmans ne sont pour rien dans ce qui s'est passé mais qu'il soit bien compris par tous qu'il n'y aura aucune naïveté ni aucune faiblesse, cette action fait partie d'une action de long terme" a-t-il ensuite expliqué devant ces militants rassemblés à Besançon.