Le ministre de la Justice est aussi celui des prisons
Publié le Par Fabrice Bluszez
Gérald Darmanin, nouveau ministre de la Justice, a fait deux premières sorties officielles, en Picardie, au tribunal d'Amiens (Somme) et à la prison de Liancourt (Oise).
Ce mercredi 25 décembre, Gérald Darmanin entamait son premier jour de travail. D'abord une rencontre avec le monde des magistrats, pas tous emballés par la personnalité de leur nouveau ministre. C'était à Amiens. il a fait une déclaration, relevée par Le Figaro...
« Ce que nous voulons, c’est plus de rapidité, plus de fermeté. On ne peut pas le faire avec des moyens constants... Cette rapidité, elle passe par plus d’effectifs, plus de greffiers bien évidemment, et plus de magistrats. »
Soutien aux surveillants
Puis il s'est rendu à Liancourt où il a, note France Info, "manifesté son soutien aux surveillants". Il a répété, dans la vidéo ci-dessous dont le son est médiocre : "Vous pouvez compter sur moi."
Au Centre pénitentiaire de Liancourt, dans l’Oise, auprès des agents de l’administration pénitentiaire. Je leur ai dit mon soutien total et mon grand respect. Leur rôle dans la sécurité de notre pays est central. Ils sont courageux et valeureux. pic.twitter.com/igbyvIviaG
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 25, 2024Une surpopulation record
Le principal souci de l'administration pénitentiaire, et donc de la Justice, c'est le manque de places en prison. La surpopulation carcérale bat un record chaque année : on en est à 80.000 détenus pour 62.000 places (soir 128%). En dix ans, seules 7.000 places ont été créées, on en avait annoncé le double.
Gérald Darmanin a aussi annoncé vouloir mettre fin aux trafics qui persistent en prison...
« Nous allons nettoyer les prisons de toutes les difficultés que vivent les agents pénitentiaires. Ce sera difficile... Et ça prendra sans doute du temps, mais j’y mettrai tous les moyens. »