Toulouse : Nicolas Sarkozy est montré du doigt.
Publié le Par Jennifer Declémy
Après l'assaut donné contre le tueur de Toulouse ce matin, les critiques ont commencé à retentir contre le président-candidat Nicolas Sarkozy.
La trêve n'aura duré qu'une journée. Depuis ce matin, les critiques redoublent contre le chef de l'état Nicolas Sarkozy de la part de plusieurs autres prétendants, alors que François Bayrou avait déjà exprimé une critique implicite lundi soir à Grenoble du comportement du président-candidat.
Eva Joly a attaqué dès ce matin le président de la république en désignant "des discours discriminants et stigmatisants de la part de Nicolas Sarkozy, et surtout de Claude Guéant. Cela n'arrange rien", critique reprise par le candidat centriste qui, à peu près au même moment, estimait que le drame de Toulouse "pose la question de la sécurité et de l'état de la société française dans laquelle il y a des germes explosifs". Quant à François Hollande, il a fustigé "des mots qui influencent, qui pénétrent, qui libèrent, ceux qui ont des responsabilités, doivent maitriser leur vocabulaire".
Les critiques les plus virulentes viennent cependant de Marine Le Pen, qui a aussitôt profité de l'opportunité (voir ici) pour critiquer le "laxisme" de Nicolas Sarkozy. "Parmi les promesses de 2007, il y avait celles d'aller chercher les armes dans les caves. Je n'ai pas le sentiment qu'on ait fait ça" a-t-elle déclaré.s