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Législatives : le coup de pelle du 19 juin

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © (copie d'écran)


Les élections législatives ont bousculé la composition de l'Assemblée nationale. Pas de vrai gagnant : la majorité perd la majorité, la Nouvelle union ne l'obtient pas et le Rassemblement national obtient un groupe conséquent.

Sur les différences de chiffres, une question d'étiquette des candidats, note FranceInfo.

 

Sur les 577 députés de l'Assemblée nationale, pour obtenir ma majorité, il faut atteindre le chiffre magique de 289 députés pour faire voter un projet de loi sans trop de souci. Hélas pour "Ensemble", le groupe présidentiel n'en obtient que 245. Il en manque au moins 40. La République en marche en avait 308. C'est  donc plutôt un échec. 
 

Elisabeth Borne estime que le résultat constitue "un risque".

 

Pour Jean-Luc Mélenchon, qui se voyait Premier ministre, hypothèse plausible avec 289 députés de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, même constat : avec 133 députés seulement (autre chiffre : 131), ça ne passe pas. il en aurait fallu deux fois plus. 
 

Jean-Luc Mélenchon ne sera pas député, il n'était pas candidat.


La nouveauté, sinon la surprise, avec 200 candidats en lice, c'est le score du Rassemblement national qui passe de 9 à 89 députés. Marine Le Pen et Jordan Bardella sont élus et joyeux... Une montée en puissance notable, certains disent "historique"... Mais pour peser réellement, il faudrait confirmer aux prochaines législatives.
 

Marine Le Pen à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) : dix fois plus de députés RN.


Ce qui est historique, c'est le problème suivant : si les  89 voix du Rassemblement national s'ajoutent aux 133 de la Nupes  et à celles des  64 députés du groupe Les Républicains (autre chiffre : 61), sauvés du naufrage, on obtient 286 voix... Assez pour contrecarrer un projet de loi du gouvernement. Elisabeth Borne, Premier ministre, a donc du souci à se faire.