Mélenchon : le parfum et les relents
Publié le Par Un Contributeur
Qu'il était grand, qu'il était beau, Jean-Luc Mélenchon, ce dimanche, dans son meeting "immersif" et "olfactif", avec projections vidéo, scénographie à la gloire de la planète bleue et de la mer (qu'il espère pustulée d'éoliennes, au demeurant) !
Une démonstration de modernité, enthousiaste et soigneusement mise en scène. Il l'a dit : l'avenir, avec moi, s'offre à vous.
Mais sur le fond, c'est une toute autre odeur que l'on respire. Le programme de Superinsoumis date de 2017, avec quelques adaptations mineures et une "planification écologique" destinée à emmerder (désolé, c'est le mot à la mode !) les Verts. En y regardant de plus près, il est même permis de se demander s'il n'a pas été écrit par des idéologues de gauche de la fin du XXème siècle. Avec des re-nationalisations, une attaque classique contre les profits des entreprises, une augmentation du SMIC propre à déstabiliser le système productif, la retraite à 60 ans, etc. Rien de neuf, véritablement. À la place du parfum, on a les relents d'un anticapitalisme au gros rouge.
Même le… communiste Fabien Roussel se révèle plus innovateur et hardi que Mélenchon, en prenant en compte les problèmes de sécurité des Français et en parlant bifteck. Il est plus proche des gens et ne s'égare pas dans un futurisme de pacotille qui s'envolera comme "brise marine".
Le mulot, qui se demande combien a pu coûter ce spectacle...