Présidentielle : Nicolas Sarkozy renie un de ses fondamentaux.
Publié le Par Jennifer Declémy
En pleine campagne présidentielle, et alors qu'il fait tout pour inverser les courbes, le candidat Sarkozy revient sur quelques uns des fondamentaux de son mandat qui sont mal passés dans l'opinion.
En annonçant, à moitié, mardi dernier que la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour la maternelle et le primaire, le chef de l’état sortant revient sur un des fondamentaux de son quinquennat, décrié par la gauche encore et encore.
Initialement il devait l’annoncer lors de son discours à Montpellier mais un cafouillage a eu lieu et c’est son service presse qui aura annoncé la nouvelle aux journalistes.
Le passage qui manquait dans son discours était le suivant : « la maternelle et le primaire où les enseignants travaillent déjà plus longtemps que les autres seront à l’avenir exonérés de la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ». Si son équipe tente de désamorcer le couac, la gauche elle saute sur l’occasion, par la voix de Manuel Valls qui jubile « Nicolas Sarkozy ne s’est pas donné le temps de penser sa campagne ».
Ne voulant certainement pas donner une munition à son adversaire socialiste, le président sortant a donc fait annoncer la nouvelle officiellement par sa porte-parole, mais la fin de ce dogme du sarkozysme met à mal un quinquennat déjà fortement critiqué. Après l’abandon du bouclier fiscal l’année dernier, il semble qu’on démonte peu à peu les piliers de ce quinquennat, sans le dire néanmoins.