Macron et l'intempestif
Publié le Par Un Contributeur
Emmanuel Macron veut une Eglise "intempestive"...
Je me suis plongé dans le très (trop ?) long discours d'Emmanuel Macron aux Bernardins, lors de la soirée organisée par la Conférence des évêques de France.
J'y ai découvert ceci : « Je me souviens de ce joli texte où Emmanuel Mounier explique que l'Église en politique a toujours été à la fois en avance et en retard, jamais tout à fait contemporaine, jamais tout à fait de son temps ; cela fait grincer quelques dents mais il faut accepter ce contretemps ; il faut accepter que tout dans notre monde n'obéisse pas au même rythme et la première liberté dont l'Église peut faire don, c'est d'être intempestive », a déclaré le président de la République.
Soit ! Mais l'épithète sortie de la "pensée complexe" d'Emmanuel Macron m'a surpris. J'ai ouvert mon dictionnaire et y ai trouvé des définitions qui ne sont guère positives : "qui n'est pas fait à propos", "qu'il n'est pas convenable de faire", "déplacé", "inconvenant"…
Le choix du mot, en tout cas, réjouira les défenseurs de la laïcité à tous crins. Eux trouveront l'ensemble du discours déplacé, inconvenant…
Le mulot, qui attend maintenant les exégèses…