Législatives : le premier sondage
Publié le Par Fabrice Bluszez
Le premier sondage sur les législatives des 11 et 18 juin, publié par Paris-Match, donne à voir une France coupée en plusieurs portions...
A peine Emmanuel Macron élu, avant même, puisque le sondage Ifop-Fiducial date des 4 et 5 mai, certains se sont posés la question du résulat des législatives. Qui enverra-t-on à l'Assemblée nationale ? Quelle majorité pour le Président ? Ce sondage a été réalisé auprès de 1.400 personnes inscrites sur les listes électorales.
On retrouve une France politiquement coupée en plusieurs portions. Les Français interrogés se déclarent prêts à voter ainsi :
22% pour un candidat d'En Marche 20% pour un candidat des Républicains, 20% pour un candidat du Front national 16% pour un candidat de la France insoumise 9% pour un candidat du Parti socialiste.
Le mouvement En Marche qui a obtenu 24% des voix au premier tour, 65% au second, présentera bien des candidats dans les 577 circonscriptions. Il prend des voix aux formations traditionnelles. On peut s'attendre à un laminage du Parti socialiste et des Républicains-UDI. Il est possible aussi que, défait à la présidentielle, le Front national perde encore quelques électeurs. Il ne portera peut-être déjà plus ce nom-là, Marine Le Pen ayant annoncé une "transformation profonde". Peut-être à l'automne...
Pour les petits partis, ce sera pire. Paris-Match précise : « A noter que les autres formations ne recueillent que des miettes : 3% pour Europe Ecologie Les Verts, 2,5% pour un candidat de l'UDI, 2% pour un candidat du Parti communiste et 1% pour un candidat d'extrême-gauche. »
Et enfin : « 3% se déclarent prêt à voter pour un autre candidat ».
Dans la matinée de lundi, un autre sondage publié par l'Agence France Presse donnait le résultat suivant :
En Marche recueillerait entre 24% et 26% des intentions de vote, devant Les Républicains (22%), le Front national (21 à 22%), la France insoumise (13% à 15%) et le Parti socialiste (entre 8 et 9%).
Sans une forte mobilisation derrière la nouvelle formation, En Marche, elle n'aura pas de majorité. Le Président Macron, passé la période annoncée, pour cet été, de gouvernement par ordonnances, donc sans vote, ne pourra plus lancer de projet de loi car la majorité des députés seraient dans l'opposition. C'est donc un enjeu majeur.