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Impôts : la nouvelle baisse concernera les foyers touchant moins de 2200€ nets

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © stefdem - flickr


Le gouvernement a annoncé une nouvelle baisse d’impôts dès 2015 pour les ménages de classes moyennes. Selon France 2, elle profitera au foyer touchant moins de deux fois le smic, soit une économie de 400 euros en moyenne.

« Une nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu des ménages des classes moyennes » a été annoncée par le premier ministre Manuel Valls, en marge de la conférence sociale mardi 8 juillet. Une bonne nouvelle, qui confirmait les dires, un mois auparavant de François Hollande, sur une future baisse de la fiscalité pour ceux « qui ne sont ni pauvres, ni riches ». Reste que ces annonces, aussi réjouissantes soient-elles, étaient particulièrement floues.

5 millions de foyers, 400 euros d’allégement

A peine le premier ministre a-t-il averti que cette baisse interviendra en 2015 par le biais de la loi de finances qui « organisera ainsi une baisse d’impôt sur le revenu des ménages des classes moyennes. Ce qui soutiendra ainsi le pouvoir d’achat et la croissance ». Et c’est France 2 qui, mercredi, révélait la dimension de cette baisse d’impôt. Selon la chaine d’information, elle concernera les revenus inférieurs à deux fois le smic, soit 2 200 euros net par mois, pour un célibataire. Au total, près de 5 millions de ménages devraient profiter d’une fiscalité sur le revenu amoindrie, soit un foyer sur quatre. En moyenne, ils devraient ainsi économiser 400 euros l’année prochaine.
 

Un geste qui élargit donc celui déjà prévu pour 2014, qui concernait les revenus inférieurs à 1 250 euros nets par mois pour un célibataire et qui touchait 3,7 millions de foyers, dont 1,9 million sortaient même de l’impôt.

Objectif : relancer la consommation

Pour 2014, le gouvernement avait prévu une enveloppe d’1,16 milliard d’euros pour financer l’allégement fiscal. En 2015, il chiffre le coût de la nouvelle mesure à 1 milliard d’euros supplémentaire, selon France 2. Mais avec cette mesure, le gouvernement espère relancer la consommation des ménages et donc la croissance. Si cette dernière repart dès 2015, le financement ne sera alors qu’une formalité.