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La FSU quitte la conférence sociale

Publié le  Par Raphaël Didio

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La FSU a quitté la conférence sociale qui se poursuit ce mardi. C’est le quatrième syndicat absent désormais des débats, après la CGT et FO lundi, mais aussi Solidaires, qui avait décidé la semaine dernière de ne pas participer.

La conférence sociale, marquée par sept tables rondes sur les thématiques de l’emploi, de la croissance et du pouvoir d’achat présidées par des ministres, se poursuit ce mardi. Et alors que François Hollande avait rappelé dans le cadre de ces discussions que les syndicats ne peuvent « pas être dans une perpétuelle surenchère », ils sont désormais quatre d’entre eux à être absents des débats ce mardi. Lundi, la CGT et FO avaient choisi de boycotter les discussions. C’est désormais autour de la FSU (Fédération syndical unitaire) de faire ce choix, rejoignant également Solidaires, qui avait décidé dès la semaine dernière de ne pas participer à la conférence sociale.


« Nous avons claqué la porte de la conférence sociale », a ainsi déclaré la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison. « Nous ne restons pas à cette conférence sociale parce qu’elle est trop mal engagée en termes de méthode sur le dialogue social. Nous avons eu le sentiment, hier, que nous avions déjà la feuille de route de clôture (...) alors qu'il y a des désaccords », s’est-elle ainsi justifiée. Dans la journée, la FSU enverra une lettre au président de la République pour lui demander de quelle façon compte-t-il « réhabiliter le dialogue social » et connaître ses intentions en ce qui concerne les services publics.


La FSU avait menacé de quitter les tables rondes dès son arrivée au Palais d’Iéna (Paris XVIe). « Nous allons dans chacune des tables rondes poser nos questions sur le dialogue social, la contrainte budgétaire, les services publics et la fonction publique, et au regard des réponses qui nous seront apportées, nous verrons si nous restons à cette conférence sociale ou si nous en partons », avait averti Bernadette Groison. « Si nous partons, il ne faudra pas que le gouvernement s'imagine que c'est anodin ou un simple signe de rupture, ce sera le signe d'une exigence forte de la FSU », avait-elle ajouté.