Essonne : les ennuis judiciaires de Georges Tron se multiplient
Publié le Par Julie Catroux
Les ennuis avec la justice repartent de plus bel pour l’ancien député de la 9ème circonscription de l’Essonne Georges Tron. Le maire de Draveil entame un vrai « marathon judiciaire » à partir d’aujourd’hui.
Cité à trois reprises pour diffamation et mis en examen pour viol, les ennuis judiciaires de Georges Tron ne vont décidément jamais prendre fin. Le Parisien a relaté les différents rendez-vous avec la justice qui attendent l’ancien député de l’Essonne.
- Aujourd’hui, l’affaire opposant l’ancien directeur de cabinet de Georges Tron, François-Joseph Roux au maire de Draveil et le quotidien le Monde est jugée sur le fond. A la suite d’un article pari le 31 janvier 2012 intitulé « Affaire Tron : soupçons de règlement de comptes », qui évoque le rôle que l’ancien collaborateur aurait tenu auprès d’Eva Loubrieu, l’une des deux accusatrices de Tron dans l’affaire de viol, François-Joseph Roux a porté plainte.
-Mardi 3 juillet : plainte de Jacques et Philippe Olivier. Jacques et Philippe Olivier, respectivement candidat et suppléant aux élections législatives, ont saisi la justice à propos d’un tract distribué le 7 mai dans la 9ème circonscription. « Selon le maire de Draveil, les frères Olivier font partie du complot monté contre lui par « l’extrême droite radicale » et qui a débouché sur sa mise en examen pour viols. Toujours dans ce tract, Georges Tron accusait les frères Olivier d’avoir mené, par le passé, des campagnes diffamatoires à son encontre » déclare le Parisien.
-Plainte de Daphné Ract-Madoux et François-Joseph Roux. La date reste à déterminée mais le trac distribué le 7 mai lors de la campagne des législatives est aussi à l’origine de cette plainte. Les anciens candidats, Daphné Ract-Madoux, MoDem et François-Joseph Roux, divers droite ont été « épinglés » par Georges Tron. « Le 8 Juin, le tribunal avait statué une première fois mais ne s’était pas prononcé sur le fond. Après délibéré, la plainte avait été rejetée par la 10e chambre correctionnelle du tribunal d’Evry pour un vice de forme. L’huissier n’avait pas déposé la citation à la bonne adresse » a annoncé le Parisien.