Georges Tron dénonce un complot politique des Le Pen.

Le maire-député de Draveil dans le 91, candidat à sa propre succession en juin, et actuellement mis en examen dans une affaire d'agression sexuelle qui lui a coûté un secrétariat d'état en juin 2011, a fait distribuer un tract qui dénonce le "complot politique" existant contre lui et "fomenté par des acteurs de l'extrême-droite radicale et leurs alliés politiques". Une attaque en règle contre le Front National donc.

A l'origine, ce sont deux anciennes employées municipales qui ont porté plainte contre lui pour viol et agression sexuelle, charges pour lesquels Georges Tron a été mis en examen. Or, selon lui, des enregistrements tendraient à prouver que ces deux femmes disposaient du soutien de l'appareil du FN et de leur avocat, Gilbert Collard. "Le rôle de la famille Le Pen (...) le beau-frère de Marine Le Pen, Philippe Olivier et son frère jumeau Jacques Olivier et le rôle crucial de son ancien directeur de cabinet" sont ainsi mis en exergue par le député-maire qui juge que cette vendetta signée Le Pen viendrait "d'une décision contrariant des intérêts privés lors d'une vente immobilière dans la commune qui aurait déclenché l'ire de ses détracteurs".