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Municipales à Paris : NKM attaque Anne Hidalgo et durcit sa campagne

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © Pierre Métivier - flickr


Lundi 3 mars, la candidate UMP à la mairie de Paris a durci son discours pour galvaniser ses troupes. Lors d’une réunion à La Bellevilloise, NKM a voulu rebooster ses 400 colistiers après un week-end éprouvant.

Dans la dernière ligne droite, les mots se font plus virulents du côté de NKM. Devant tous les membres des listes UMP de la capitale, l’ancienne ministre a attaqué le camp socialiste, revenant notamment sur l’enlèvement par la Mairie de Paris des affiches anti-Hidalgo de l’homme d’affaires Nicolas Miguet. « Comment peuvent-ils utiliser de façon aussi flagrante, aussi obscène, les moyens de la ville ? Comment ils font à la mairie de Paris pour avoir autant de scandales ? », s’est-elle interrogée.

« Grande surprise » et « mur des cons »

Affaiblie par une nouvelle dissidence dans le 2ème arrondissement de Paris suite à l’éviction de la tête de liste UMP Hélène Delsol, qui a décidé de se maintenir, Nathalie Kosciusko-Morizet garde confiance. « Moi je prends mes adversaires et les problèmes de front », s’est-elle justifiée. Elle prédit même « une grande surprise » au camp socialiste le soir du premier tour. Des socialistes qu’elle accuse d’être « des social-traitres » qui « ont trahi la classe moyenne ». Tous les moyens sont bons pour dynamiser son équipe. La candidate UMP se lâche même contre la Mairie : « Il y a un ‘mur des cons’ à la mairie de Paris », en référence à celui photographié au Syndicat de la magistrature l’année dernière, sur lequel figureraient « les automobilistes et les jeunes couples avec enfant ».

Réponse d’Anne Hidalgo

La réaction d’Anne Hidalgo ne s’est pas fait attendre. Le soir même, la candidate socialiste a répliqué lors d’un meeting dans le 9ème arrondissement. Pour elle, les attaques venues de la droite ne sont que des « grossièretés ». Elle appelle notamment à « une campagne digne et respectueuse », « pas besoin d’être grossier dans une campagne », a-t-elle lancé à son adversaire. Sûre de sa force, la socialiste croit savoir que « personne ne met en avant la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle a disparu du paysage. » Après la bataille des projets, voici venu le temps des joutes verbales qui devraient pimenter les trois dernières semaines de la campagne parisienne.