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Primaire à l'UMP : un second débat et des échanges très tendus entre NKM et Bournazel

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Cature d'écran LCI


Les cinq candidats à la primaire UMP pour les municipales à Paris ont participé au deuxième débat télévisé organisé dans le cadre de la campagne le 14 mai. Si les échanges ont généralement été courtois, le ton est encore monté entre Pierre-Yves Bournazel et NKM.

Ces deux là ne partiront pas en vacances ensemble, selon la formule consacrée. Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel se sont de nouveau vivement accrochés lors du débat organisé par LCI dans le cadre la primaire UMP pour la mairie de Paris. Pierre-Yves Bournazel, jeune élu du 18e arrondissement, a depuis plusieurs semaines choisi la stratégie offensive pour s'affirmer devant la maire de Longjumeau, qui bénéficie d'une plus grande notoriété.

 

Comme lors du premier débat, Pierre-Yves Bournazel a interpellé sa concurrente à plusieurs reprises. Des accrochages qui ont un peu éclipsé le reste du débat, auquel ont également participé Jean-François Legaret, Franck Magnain et Chenva Tieu.

 

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«Moi, j'ai une question a te poser Nathalie : est-ce que tu resteras à Paris avec nous si tu n'es pas désignée ?», a notamment demandé Pierre-Yves Bournazel à NKM alors que celle-ci venait d'expliquer ne pas encore avoir choisi son arrondissement d'élection. «Il y a une règle que nous avons tous acceptée (…), c'est de soutenir celui qui, parmi nous, sera désigné», a rétorqué la députée de l'Essonne.

 

«Tu mens»

 

«Personne ne me pose cette question quand je fais du porte à porte. Je t'invite à en faire avec moi», a-t-elle poursuivi en direction de Pierre-Yves Bournazel. «Je n'ai pas attendu, ça fait dix ans que j'en fais à Paris...», lui a lancé laconiquement le jeune élu. NKM a ensuite rebondi :«Ces petits échanges que tu vas chercher là, sont un type d'échanges agressifs.» Et d'accuser Bournazel de «mettre en marche la machine à perdre à droite.»

 

Quelques instants plus tard, c'est NKM, favorite des sondages, qui interpellait le challenger Bournazel. Ce dernier expliquait être contre l'adoption pour les couples de même sexe. Immédiatement, l'ancienne ministre, le désignant, l'interrompt. Un vif dialogue s'engage à nouveau :

 

«Sauf que Pierre-Yves avait quand même voté un vœu proposé par le Front de gauche en faveur du mariage gay.

- Non, c'est faux. Tu mens, tu mens. Au conseil d'arrondissement du 18e, tu te trompes, c'est Roxane Decorte – qui te soutient [qui a voté pour ce vœu].

- C'était en 2011, j'ai vu ça sur internet.

- Je crois qu'il y a un peu de venin derrière tout ça», lance Bournazel.

 

Immédiatement après l'échange très tendu – et durant lequel les autres candidats sont restés circonspects – Pierre-Yves Bournazel relance en direction de NKM : «Parmi tes soutiens tu as des personnes qui ont été condamnées définitivement par la justice (…).» «Je te le redis Pierre-Yves, ce type de comportement agressif, qui a fait perdre la droite par le passé, je ne rentrerai pas dedans», lui répond la député de l'Essonne. «C'est toi qui m'a agressé parce que tu viens de mentir», corrige Bournazel.

 

Le site primairesparis.fr comptabilise aujourd'hui 6 000 inscrits qui pourront voter... et arbitrer ce duel. Le premier tour aura lieu le 3 juin prochain.