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Manifs du 6 avril : beau temps, peuple calme...

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © JC


Sauver Marine Le Pen et la démocratie aux Invalides, sauver la démocratie contre le RN à République, sauver l'Etat avec Gabriel Attal à Saint-Denis ? Il faisait beau, ce dimanche 6 avril. Ce lundi, il faut conclure au non-événement...

Au niveau participation, c'est un peu marée basse. Le chiffre "officiel" est de 7.000 pariticpants à la manifestation du Rassemblement national, 5.000 à celle de "la gauche", comprendre LFI et Les Verts... Et à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), il y aurait eu 9.000 personnes au meeting de Renaissance, avec en vedette l'ex-Premier ministre Gabriel Attal. C'est a priori plus, mais la réunion était prévue depuis longtemps. Pas de chance : elle a été occultée par les deux autres.

 

En images

 

Ils sont contents, les cadres du Rassemblement national... Mais le vrai rendez-vous, ce sera devant la justice et non pas dans la rue. La manfestation sert seulement de rappel : le parti a une assise populaire (photo RN).

 

Jordan Bardella pourrait-il prendre la relève si Marine Le Pen est encore condamnée en appel ? Possible mais il est plus probable que Marine Le Pen sera condamnée mais autorisée à se présenter. Et forcément, "elle va marcher beaucoup moins bien". Cette union de façade sera donc à garder dans les belles images d'autrefois (photo RN).

 

 

Oh les jolis drapeaux français ! On n'a pas hésité à afficher les couleurs... C'est un peu normal pour un parti "nationaliste". Et cela a l'avantage de ne proposer a priori aucune idéologie : ni drapeau rouge, ni croix de Lorraine, ni croix gammée, ni croix catholique, ni drapeau arc-en-ciel LGTB ou écolo... On rassemble, d'où le nom (photo RN).

 

La gauche à moitié

 

La gauche à République. Enfin la gauche de La France insoumise et de Europe-Ecologie Les Verts... Ni le Parti socialiste, ni le Parti communiste n'étaient là (des membres des Jeunesses communistes, photo de tête, étaient présents). Les gens de droite auront repéré les drapeaux palestiniens, nous non, pas du tout (photo DR).

 

Jamais deux sans trois

 

Il est jeune, il présente bien et il comptait ici, à Saint-Denis, au coeur de la France populaire, ce jour-là (on ne peut pas tout prévoir) se lancer en politique... Ou lancer sa candidature à la succession d'Emmanuel Macron, en tant que candidat du parti Renaissance (qui portait un autre nom avant, vous en souvenez-vous ?). Il a dû marteler, concernant Marine Le Pen : "Tu voles, tu payes." Le refus du RN tiendra lieu de programme. Cela s'est déjà vu. Deux fois.