L'image qui a fâché Iman Rajabpour Myiandoab
Publié le Par Fabrice Bluszez
La projection du drapeau d'Israël sur la Tour EIffel serait l'image qui a déclenché chez Iman Rajabpour Myiandoam la décision de réaliser un attentat meurtrier, ce 2 décembre à Paris.
Placé en garde à vue depuis le meurtre d'un touriste allemand et philippin, près du pont Bir-Hakeim, Armand (ou Iman, jusqu'en 2003), le terroriste franco-iranien de 26 ans, s'est expliqué et ses réponses aux enquêteurs ont été rapportées, notamment dans Le Parisien.
"... Ses pulsions djihadistes ont pris corps lorsqu’il a découvert que les couleurs du drapeau israélien avaient été projetées sur la tour Eiffel le 9 octobre dernier en hommage aux victimes israéliennes de l’attaque terroriste du Hamas. Une commémoration qui l’aurait profondément mis en colère..."
On apprend aussi que le terroriste , malade psychiatrique, déjà emprisonné entre 2018 et 2020 ans pour avoir prévu un attentat à Notre-Dame en 2016, avait cessé de prendre son traitement à la fin de sa période de probation. Sa période de garde à vue étant terminée, Armand Rajabpour doit être présenté à un juge ce mercredi. Il devrait être incarcéré.
La dernière personne en garde à vue, libre ce mercredi matin, dans cette affaire était une jeune femme de 27 ans qu'Armand aurait proposé d'épouser religieusement. Radicalisée et fichée S, elle a démenti tout lien avec l'attentat. Les parents d'Armand ont été libérés avant elle et mis hors de cause. Le Figaro rapporte les propos de la mère...
« Je n'ai plus de fils », a-t-elle lâché devant les policiers, ressassant également cette phrase : « Je demande pardon à la France. » Aucune charge n’a été retenue contre les parents.