Violences le 1er mai 2018 : Benalla en cour d'appel
Publié le Par Fabrice Bluszez
On l'avait vu en faux policier, le 1er mai 2018, molester trois personnes. Alexandre Benalla, ex collaborateur de l'Elysée, avait été condamné mais a fait appel. Ce nouveau procès a été remis à plus tard
Ce vendredi, l'affaire ne devait pas être jugée au fond : Alexandre Benalla n'y était pas et son avocate, Jacqueline Laffont, devait demander le renvoi, note BFMTV. Ce 1er mai 18, à Paris, Benalla était supposé observer le travail de la police mais, muni d'un brassard "Police" et d'un casque, il s'était hasardé à interpeller violemment trois hommes et deux femmes. Place de la Contrescarpe, il a même été filmé... France Info commente ainsi le renvoi obtenu par Jacqueline Laffont...
Elle a évoqué une récente "sortie de l'hôpital" assortie d'un arrêt médical "au moins jusqu'au 30 janvier" mais pouvant être prolongé. Opéré le 10 janvier, Alexandre Benalla a en effet regagné son domicile à Genève le 13 janvier... Un arrêt de travail de deux semaines lui a été prescrit, avec comme recommandation médicale quatre à six semaines sans effort physique.
Condamné d'abord à 3 ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, interdiction d'avoir un emploi public pendant cinq ans et de port d'arme pendant dix ans, Alexandre Benalla, comme Vincent Crase (2 ans de prison avec sursis), ex-gendarme qui l'accompagnait dans ces actions aux limites de la légalité, demande un nouveau jugement. Plus quatre ans après les faits, la cour d'appel sera-t-elle plus clémente ?