Raser ou délocaliser l'Assemblée ?
Publié le Par Fabrice Bluszez
Une réforme de l'Assemblée nationale est e cours de réflexion. D'où des contributions plus ou moins audacieuses. la dernière évoque une délocalisation à Marseille...
Alors non, il n'est question ni de raser ni de délocaliser l'Assemblée nationale. Un tweet du député Adrien Taquet (République en marche) l'a laissé supposer, tout en assurant qu'il jouait la provocation.
Et si on délocalisait l’@AssembleeNat à #Marseille ?
Ma contribution, légèrement provocatrice et résolument prospective, à la modernisation de nos institutions. Quoique. @j_jaures @LeHuffPostBlog @finchelstein @Jeremie_Peltier https://t.co/e7UEnTe5Rs
Ce qui est vrai, c'est qu'une réforme est en marche. Des groupes de travail se réunissent cette semaine, lundi 13, mardi 14, jeudi 16 novembre, et on peut suivre ce travail sur le site de l'Assemblée nationale. Une consultation publique a été lancée. Elle est close et les contributions seront publiée le 25 novembre.
Dans la contribution d'Adrien Taquet, on trouve ces mots :
« Dans un pays centralisé comme le nôtre, où le fossé semble irrémédiablement se creuser entre les citoyens et leurs représentants... La question du lieu de résidence de l'Assemblée nationale mérite d'être posée. Et si on délocalisait l’Assemblée à Marseille ? »
« L'Assemblée de demain n'aura peut-être plus aucune réalité physique, indique-t-il. Chaque député accédera, via une interface, à un Parlement virtuel où chacun de ses collègues apparaîtra à l'écran, débattant mais à distance. »
« Sous les toits, des cages à lapin pour bureaux... Des espaces dédiés au travail collectif peu nombreux, qui favorisent davantage la déprime que le partage ; un hémicycle fortement déconseillé à toute personne mesurant plus d'un mètre soixante-quinze... Faut-il raser le Palais Bourbon ? »