Cinéma : Batman The Dark Knight Rises, la critique (garantie sans spoiler)
Publié le Par Un Contributeur
The Dark Knight Rises sort aujourd’hui en France. Conclusion magistrale d’une trilogie déjà mythique. - Par Raphael Didio
Entaché par la tuerie de Denver de James Holmes et qui a causé la mort de 12 personnes et fait pas moins de 58 blessés, ce dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan a rempli son contrat, et plus encore. Une réalisation dans la lignée des précédents films du meilleur réalisateur Hollywoodien de sa génération : mise en scène sobre et efficace, un scénario optimal, des scènes endiablées, parfois très dures.
On notera des dialogues soignés ponctuées de quelques touches d’humour subtiles et des acteurs dans le coup – mention spéciale à Tom Hardy dans le rôle de Bane, de Joseph Gordon-Levitt dans celui du jeune flic James Blake, d’Anne Hathaway en Catwoman et d’un Christian Bale épatant après avoir été éclipsé dans The Dark Knight par le Joker Heath Ledger. Pour éviter de vous spoiler, ne regardez pas le casting du film. Quelques surprises vous attendent… Enfin, on n’oubliera pas de saluer la bande originale signée par l’inévitable Hans Zimmer.
Si vous avez aimé The Dark Knight, vous apprécierez d’autant plus les 2h45 de The Dark Knight Rises. Les temps morts sont minimes, on enchaine rapidement entre scènes d’actions et courses poursuites épiques, un concentré d’effet spéciaux et de combats à mains nue diablement efficaces. L’attirail de Batman s’étoffe avec son engin volant sobrement baptisé « La Bat » et de l’utilisation plus régulière de la Bat-Mob. Mais c’est surtout cette montée en puissance progressive et incroyable, avant la bataille finale de la dernière demi-heure, qui vous scotche sur votre siège, les yeux écarquillés, l’esprit toujours sur le qui-vive.
L’histoire se passe huit ans après The Dark Knight. Le moral de Bruce Wayne est au plus bas après la mort de Harvey Dent/Double Face qui l’a conduit à ranger son costume de Batman. Son physique ne suit plus mais l’arrivée du mercenaire Bane, ancien disciple de Ra’s Al Ghul, l’oblige à reprendre du service. On assiste alors à une vraie renaissance de Bruce Wayne et du Batman, qui devra plonger dans l’enfer le plus total pour parvenir à surpasser Bane, aidé par les incontournables Alfred Pennyworth (Michael Caine), le commissaire Gordon (Gary Oldman), Lucius Fox (Morgan Freeman), mais aussi de Catwoman et James Blake.
Difficile de trancher entre The Dark Knight et The Dark Knight Rises. Une chose est sûre : Christopher Nolan a définitivement fait rentrer les Super-Héros des comics de DC et Marvel dans une autre dimension, sa trilogie surpassant tout ce qui a été réalisé jusqu’à présent. On ressort de ce final de Batman le souffle coupé.
Raphaël Didio