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Quand Sylvain Tesson réplique

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

Crédit image © dr


Attaqué par un collectif pour sa nomination de parrain du Printemps des poètes, l'écrivain Sylvain Tesson réplique.

Qualifié (accusé?) de ''figure de proue de l'extrême droite littéraire'' et même d'"icône réactionnaire" par un collectif de 1200 personnes (dans une tribune sur le site de Libération) après avoir été nommé parrain du Printemps des poètes 2024, Sylvain Tesson a tenu à se défendre. « Quelle fatigue ! » s'est-il d'ailleurs écrié sur France 2.


Mais c'est surtout sur France Info et Le Point que l'auteur de ''La panthère des neiges'', de ''Sur les chemins noirs'' et tout récemment de ''Avec les fées'' voyage poétique de la Galice à la Cornouaille (en tête des ventes!) a tenu à réagir à ces accusateurs venus de nulle part.

Soutenu par la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a dénoncé le « sectarisme » de ses adversaires, l'écrivain, s'est exclamé : « Quel est mon crime et qui sont mes juges ? » avant de tourner en dérision les termes d'accusation : « Ils ont trouvé le mot du conformisme absolu... » jugeant ensuite qu'ils auraient pu faire preuve d'un peu plus d'imagination : « La langue française offre tout de même un tel vivier, un tel magasin de mots. Ce sont des poètes, je pensais qu'ils useraient de cet extraordinaire magasin de vocabulaire à leur disposition. »

Plus loin, le fils de Philippe Tesson (monument du journalisme et de la plume littéraire...) regrettera que ses accusateurs soient si sectaires et refusent la diversité d'opinions. « La poésie, la littérature, c'est précisément le lieu, l'endroit, la patrie, peut-être l'éclat où tout est permis, où tout est possible, où les choses se contredisent, se rencontrent, se télescopent, s'opposent. Ça s'appelle la liberté », en se demandant au passage « c'est ce que je croyais, moi pauvre naïf ». Et de conclure : « Je suis un peu déçu que ceux qui devraient être des bardes préfèrent devenir des magistrats. »

Outre Rachida Dati et de nombreuses personnalités, Jack Lang est venu ''au secours'' de Sylvain Tesson en qualifiant cette tribune d' « insulte à la poésie  » et de « crétinisme ».

Quoi qu'il en soit, bien que secoué et ayant dû enregistrer la démission de Sophie Nauleau, directrice artistique, qui a qualifié cette tribune de « consternante », le Printemps des poètes aura bien lieu, a décidé son conseil d'administration.

 



 

Pourquoi Sophie Nauleau démissionne du Printemps des poètes

Derrière le choix de l’écrivain et aventurier Sylvain Tesson comme parrain de la manifestation, c’est aussi et surtout la directrice artistique de celle-ci qui est la cible de cette cabale.https://t.co/2bAQMffIFR

— Le Figaro (@Le_Figaro) January 26, 2024