Berges de Seine : Paris veut désormais ouvrir la rive droite aux piétons

Le beau temps donne des idées à la mairie de Paris. Un an après l’ouverture aux piétons de la rive gauche, entre le musée d’Orsay et le pont de l’Alma, l’équipe d’Anne Hidalgo envisage désormais de rendre la rive droite aux Parisiens avides de la marche à pied. Elle proposera le lancement d’une étude à ce sujet au Conseil de Paris, lundi 16 juin. Le projet concerne de futurs aménagements entre Châtelet et le pont de Sully. Une zone qui concerne les 1^er et 4^ème arrondissements de Paris.

La rive gauche, un levier

Pour porter son futur projet, la mairie s’appuie sur un bilan positif concernant la rive gauche. Un succès même. En moins d’un an, elle a accueilli plus de 2 millions de visiteurs. Une fréquentation « excellente », note la mairie sur son site, qui ne concerne pas uniquement la période estivale. Grace à l’organisation de plusieurs événements et activités autour de la culture, du sport ou de la nature.
 

Anticipant la gronde des automobilistes, Christophe Najdovski, l’élu écologiste chargé des Transports, brandit un bilan du report de trafic des quais bas vers les quais hauts sur la rive gauche. Selon lui, les temps de trajets en voiture n’auraient pas augmenté de plus de 2 ou 3 minutes. « Des chiffres parfois inférieurs aux prévisions », clame l’ancien candidat Vert dans metronews.

Un désir des écologistes

Le projet de rendre la rive droite piétonne est défendu depuis longtemps par les écologistes. Si la mairie ne s’y est jamais opposée, l’alliance entre EELV et Anne Hidalgo après le premier tour des municipales y est sûrement pour quelque chose dans cette accélération du calendrier. Il faudra désormais convaincre les élus PCF et du Parti de Gauche. « Il faut des réponses appropriés sur l’alternative à la voiture », explique à metronews Didier Le Reste, rallié à Anne Hidalgo en mars après avoir été candidat Front de Gauche aux élections législatives de 2012. Pour ces raisons, l’étude, qui portera sur le report de trafic et les possibilités pour végétaliser ces espaces pourraient durer « plusieurs mois », indique la mairie.