Paris (75) Pratique

Trafic : la nouvelle grève des taxis perturbe Paris et son périphérique

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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Claudio Saavedra - flickr

Refusant la décision du Conseil d’Etat, qui a soutenu les VTC, leurs ennemis jurés, les taxis parisiens sont de nouveau en grève ce lundi 10 février. Une manifestation qui perturbe tout le périphérique avant de toucher le centre de la capitale.

Quand les taxis parisiens font grève, ce sont tout les autres automobilistes qui en pâtissent. Les Parisiens ont eu l’occasion de le vérifier à plusieurs reprises lors de ces derniers mois. Et ce matin encore. Les différents syndicats des chauffeurs de taxis (CFDT, CGT, FO, SDCTP et CST) ont appelé à une grande manifestation ce lundi 10 février, qui a été suivie des faits.

Le périph’ avant le centre-ville

Un nombre conséquent de taxis se sont réunis aux aéroports d’Orly et de Roissy à l’aube, vers 6h. Les grévistes ont lancés leurs cortèges simultanément vers 8h pour rejoindre le Trocadéro à vitesse réduite. Par conséquent, les périphériques Sud et Nord sont particulièrement touchés par les problèmes de circulation. D’importants bouchons sont actuellement en cours. Durant la journée, les embouteillages devraient gagner le centre-ville et affecter particulièrement les rues et avenues en direction du Trocadéro et de la place Joffre. Sur les réseaux sociaux, les organisations syndicales avaient ultérieurement conseillés aux automobilistes de « contourner très largement la zone concernée », annonçant « un gros bordel en perspective ».
 

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En guerre contre les VTC

Cette nouvelle mobilisation fait suite à la décision du Conseil d’Etat de suspendre en référé un décret du gouvernement. Ce dernier prévoyait un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client par les Voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), qui pratiquent une « concurrence déloyale » selon les compagnies de taxis. En effet, contrairement aux VTC, les chauffeurs de taxis doivent débourser entre 200 000 et 250 000 euros à Paris pour obtenir une plaque d’immatriculation valable. Ce qui n’est pas le cas pour les VTC. Selon Nordine Dahmane (FO), « le Conseil d’Etat est en déphasage complet avec la réalité du terrain. On veut maintenant que l’Etat prenne ses responsabilités en légiférant car nous somme en train de couler à petit feu ».







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