Militantes kurdes assassinées à Paris : l'enquête progresse
Publié le Par Roxane Bayle
Flickr de Frederic de Villamil
De nouveaux éléments dans l'enquête confirmeraient un assassinat "politique sur fond d'espionnage" et renforceraient les soupçons contre Ömer Güney, l'unique suspect dans cette affaire.
L'étau se resserre autour de Ömer Güney. L'unique suspect dans le meurtre des trois militantes kurdes du Parti des travailleurs (PKK), qui s'était produit au mois de janvier dernier, à Paris, s'est introduit dans un local du parti à Villiers-le-Bel la veille de l'assassinat, pour prendre en photo les 329 fiches des adhérents, avec leur noms, adresses et numéros de téléphone. Les images, d'abord effacées de la mémoire de l'appareil photo, ont pu être restaurées, confondant ainsi le suspect.
Un sympathisant de l'extrême droite
Ömer Güney a reconnu avoir pris ces photos, "sur ordre d'un cadre du PKK", d'après des informations de l'Express, pour ensuite les transmettre à un sympathisant de ce même mouvement. Pourtant, l'enquête menée en Allemagne discrédite ses affirmations : il serait plus proche des idées d'extrême droite du Parti d'action nationaliste (MHP)