PSG : quand la fête tourne au fiasco [vidéo]

Les joueurs du PSG, champions de France depuis le 12 mai dernier, devaient participer à plusieurs célébrations à Paris. Après la remise du trophée, l'équipe parisienne avait prévu de défiler sur la Seine. Aujourd'hui, les joueurs devaient fêter leur titre devant l'hôtel de ville. Finalement, rien ne s'est passé comme prévu. La fête est déjà finie. En cause, des débordements provoqués par des jeunes venus assister à l'évènement.

Très vite, peu avant l'arrivée des joueurs, la place du Trocadéro a semblé trop exiguë pour contenir les 10 000 ou 15 000 personnes présentes à cette manifestation. La tribune réservée aux journalistes a été prise d'assaut. Des échafaudages jouxtant le musée de l'Homme ont été escaladés. Pis, quelques dizaines de jeunes, particulièrement violents, ont fait le coup de poing contre des CRS. Des grilles de sécurité ont été lancées sur des membres du service d'ordre.

Bus dévalisé

Dans un nuage de fumigènes, les joueurs du Paris Saint-Germain, adossés à la tour Eiffel – images voulues par les communicants du PSG –, ont reçu leur trophée de champion. Eux, particulièrement joyeux, ne se sont rendu compte de rien. Pourtant, l'ambiance a été décrite comme particulièrement tendue par les témoins. Les chaînes d'information en continu ont rendu compte, minute par minute, des évènements.

Les joueurs ont rapidement quitté la place. Quelques milliers de jeunes se sont alors dispersé dans le quartier. Ils ont notamment rejoint les abords de la tour Eiffel puis la place des Invalides. Un bus de touriste y a été dévalisé. La scène rappelait étrangement les événements de mars 2006, durant lesquels des jeunes de banlieue avait agressé d'autres jeunes qui manifestaient contre le CPE sur ladite place.

Un groupe a également bloqué la circulation sur les Champs-Elysées. Du mobilier urbain a été dégradé, des voitures ont été endommagées. A 20 h 30, plusieurs groupes continuaient à affronter les CRS, leur lançant des barrières de sécurité ou du verre pilé. Les forces de l'ordre ont répliqué en jetant des grenades assourdissantes.