Réforme territoriale : l’avenir des « superrégions » se joue ce lundi

Douze « superrégions » au lieu de vingt-deux actuellement. François Hollande a tranché ce week-end, selon le JDD daté du 1^er juin. Ce lundi matin, le président de la République doit rencontrer Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, chargé de porter le projet de la nouvelle carte des régions et du report des élections régionales et cantonales, probablement au printemps 2016. Ensemble, ils décideront des détails de la réforme territoriale qui sera présentée en conseil des ministres le 18 juin.

12 régions

Toujours d’après le JDD, le chef de l’Etat et Manuel Valls, « après une ultime réunion des ministres à Matignon dans la matinée sur la réforme territoriale », rendront public, mardi 3 juin, la nouvelle carte de France dans plusieurs titres de la presse quotidienne régionale. Selon toute vraisemblance, elle devrait correspondre aux hypothèses déjà avancées. C’est-à-dire, un rassemblement par deux des régions. Les fusions devraient donc être les suivantes :
 

-          Haute-Normandie et Basse-Normandie

-          Nord-Pas-de-Calais et Picardie

-          Bretagne et Pays de la Loire

-          Centre et Poitou-Charentes

-          Limousin et Aquitaine

-          Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

-          Auvergne et Rhône-Alpes

-          Bourgogne et Franche-Comté
 

Dans l’Est, une fusion à trois régions, Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace, est privilégiée. Dans cette configuration, trois régions actuelles ne devraient pas être modifiées en raison de leur forte densité de population : l’Ile-de-France, la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur et la Corse.

Pas définitif

Cependant, « les arbitrages ne sont pas définitifs », insiste le JDD. En effet, « des présidents de régions –socialistes – continuent de faire pression pour échapper aux mariages envisagés », explique le journal. Dans l’Ouest, la fusion entre les Pays de la Loire et la Bretagne pose problème. Pour éviter ce genre de querelles, le gouvernement envisage un redécoupage en deux temps : les régions seraient d’abord fusionnées « bloc par bloc », sans démembrement. Puis, certains départements pourront changer de régions. Une dizaine de préfectures seraient sujettes à ce genre de mouvement, « si possible volontairement ».
 

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