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Affaire Cahuzac : trois ministres entendus par le Parlement

Publié le  Par Gaspar S.

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Trois membres du gouvernement vont être entendus par la commission parlementaire ce mardi 16 juillet. Christiane Taubira – déjà auditionnée – puis Manuel Valls et Pierre Moscovici s'expriment aujourd'hui. Pour Pierre Moscovici, il s'agira de dissiper les doutes : que savait-il de l'affaire ? A-t-il indirectement aidé Jérôme Cahuzac à masquer son compte en Suisse ?

La commission parlementaire chargée d'étudier l'Affaire Cahuzac ne chôme pas. Depuis le 15 mai, elle a déjà entendu 44 personnes, dont Jérôme Cahuzac lui-même.

 

Christiane Taubira a déjà été auditionnée aujourd'hui, peu après 11 heures. Après avoir juré de «dire toute la vérité», comme il est d'usage, Christiane Taubira a assuré que son ministère n'avait «aucune information avant que les actes paraissent effectifs».

 

Pour mémoire : Affaire Cahuzac : l'Élysée avait demandé à ce que soit livrées des informations à la justice.

 

Elle s'est également félicitée de «la diligence avec laquelle cette affaire a été gérée» par la justice. Elle a expliqué n'avoir «rien transmis à Cahuzac, ni à son cabinet».

 

En outre, la Garde des Sceaux a rappelé qu'«en droit, l'administration fiscale est fondée à ne pas informer la chancellerie d'une procédure» pour justifier qu'elle n'avait pas accès aux éléments de l'enquête. «Je n'ai jamais parlé de cette affaire avec Manuel Valls et Pierre Moscovici (…) Ma responsabilité est que la Justice fonctionne. Et elle a fonctionné avec diligence», a-t-elle résumé...

 

Pour aller plus loin : Lois sur la transparence : les citoyens aimeraient y voir clair.

 

La plupart des députés présents à l'audition ont été intrigués par son ton vif : «Madame Taubira se croit dans un meeting», a déclaré l'UMP Gérald Darmanin, pendant l'audience. Charles de Courson, président de la commission d'enquête a relevé, avec une forme d'ironie, «la passion» avec laquelle elle a répondu aux question.

 

À 17 heures, c'est Manuel Valls qui sera entendu puis viendra le tour de Pierre Moscovici. Les déclarations de ce dernier seront très commentées. «L’une des questions que nous devons trancher, c’est l’attitude du ministre de l’Economie», avait déclaré Charles de Courson, en mai dernier.

 

En lien avec l'affaire : Lot-et-Garonne : les socialistes englués dans le paradoxe du ''front républicain'' et De Villeneuve-sur-Lot à Bruxelles : quand l'élection partielle prend une dimension européenne.







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