France Politique

Bruno Le Roux, en pôle position pour le poste de président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale

Publié le  Par Jennifer Declémy et Julie Catroux

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Portrait de l'homme qui devrait prendre la succession de Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale.

Entré très jeune dans les instances du parti socialiste, Bruno Le Roux, pressenti pour remplacer Jean-Marc Ayrault à la présidence du groupe socialiste à l’Assemblée nationale même si le porte de parole de François Hollande lors de sa campagne déclare « ne pas y penser pour le moment ». Faisant son entrée en politique par la grande porte à seulement 25 ans, il entre au cabinet du Premier secrétaire du PS, Pierre Mauroy. Depuis, il est fidèle au parti et fait toute sa carrière dans le département de Seine-Saint-Denis. En 1989, il fait ses débuts en politique en tant que chargé de la culture à Epinay-Sur-Seine, puis ne 1992, il remporte les élections cantonales et devient conseiller général de Seine-Saint-Denis. Lors des municipales de 1995, il est élu maire d’Epinay-Sur-Seine puis député en 1997. Sa vie politique est rythmée par les mandats. Quatre en cinq ans.

Peu connu du grand public, il fait pourtant parti de la garde rapprochée de François Hollande. Parallèlement à ses activités d’élu, son ascension est fulgurante au sein du parti socialiste. Directeur adjoint de Pierre Mauroy, délégué national du PS en charge des questions de sécurité lorsque Lionel Jospin est à la tête du parti, secrétaire national du PS en charge des élections depuis 2000.

Lorsque l’ancien premier ministre Lionel Jospin se retire de la vie politique, Bruno Le Roux va se rapprocher de François Hollande et devient avec Stéphane Le Foll, un membre de son cercle rapproché. Jeune et dynamique, le député pourrait faire partie des nouvelles têtes nommées au gouvernement. Mais l’élu va commettre une erreur lors de la campagne présidentielle. Entre les deux tours, il se rend à une réunion publique dans l’Hérault où il s’affiche au côté du sénateur Robert Navarro, exclu du PS qui fait l’objet d’une plainte pour abus de confiance. Plusieurs responsables socialistes ont tiré la sonnette d’alarme car la présence du porte-parole de François Hollande auprès de Robert Navarro était en contradiction avec les prises de position du candidat sur la moralisation de la vie politique et aurait pu être utilisée contre lui par Nicolas Sarkozy lors du débat de l’entre deux tours. Si cet incident peut lui fermer les portes du Gouvernement, Bruno Le Roux devrait en revanche prendre la tête du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, un poste crucial si la majorité parlementaire en juin est de gauche.







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